Membre d'une famille de cinq frères et sœurs, son père Hervé Peyron était capitaine de la marine marchande. Ce dernier a donc inoculé très tôt le virus de la mer à ses enfants. Très jeune, Bruno Peyron prend le large en participant à la Solitaire du Figaro et à la Route du Rhum.
Quelques années plus tard, en 1992, il bat le record de la traversée de l'Atlantique, détenu jusque là par la navigatrice Florence Arthaud. Il a alors 37 ans. Mais c'est en 1993 qu'il s'illustre lors de sa participation au trophée Jules Verne. Il devient le premier marin à réaliser un tour du monde en moins de 80 jours en équipage et sans assistance. Il remporte l'édition 1993.
Bruno Peyron lors du trophée Jules Verne
Cette édition 1993 n'a pas été facile pour Bruno Peyron et son équipage. Dans ce reportage de France 2, le journaliste détaillait le parcours du marin : "Les marins vont vivre des moments d'angoisse. Par fax, Peyron raconte le cauchemar. Le bateau enfourne mais ne rompt pas. [...] Bruno Peyron ne pense qu'à rentrer sain et sauf. [...] Quelques jours plus tard, c'est un couple de cachalots qui vient heurter et fissurer la coque bâbord."
Finalement, Bruno Peyron franchit la ligne d'arrivée au bout de 79 jours, 6 heures, 15 minutes et 56 secondes de course. Il remportera également l'édition 2005.
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