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1990 : "Johnny, c’est pas une passion, c’est une religion"

1990 : "Johnny, c’est pas une passion, c’est une religion"

Une statue à la mémoire de Johnny Hallyday a été inaugurée mardi 14 septembre à Paris, devant l’AccorArena. Un événement qui a certainement fait la joie de ses plus grands fans. En 1990, "Giga" rencontrait l'un d'entre eux. Une  sacrée passion ! 

Par la rédaction de l'INA - Publié le 13.09.2021
Fan de Johnny jusqu'au bout des cheveux - 1990 - 01:45 - vidéo
 

Une statue à la mémoire de Johnny Hallyday a été inaugurée ce mardi 14 septembre à Paris, devant l’AccorArena. La sculpture, représentant le chanteur en moto au sommet d’un mat figurant un manche de guitare, est un hommage de la mairie de Paris au chanteur décédé le 5 décembre 2017 à l’âge de 74 ans.

Johnny Hallyday, on le sait, suscitait la passion de milliers de fans à travers la France. Certains vivaient littéralement par lui, par sa musique, par son personnage. C’est le cas de Patrick, rencontré en 1990 par l’émission "Giga". Assis sur le canapé de son salon, entièrement décoré et tapissé d’objets représentant le chanteur, Patrick évoquait sa passion pour Johnny, vu pour la première fois en concert à l’âge de six ans, au Palais des sports, en 1971. Un attachement qui n’a fait depuis que se renforcer : « J’ai toujours connu Johnny, y a jamais eu autre chose. Ici, chez moi, on boit Johnny, on mange Johnny, on vit Johnny. C’est pas une passion, c’est carrément une religion ». Johnny Hallyday, pour lui, est même thérapie : « En plus si vous avez un problème dans votre tête, que vous n’êtes pas bien, ce qui arrive, vous écoutez un disque, vous regardez une vidéo, et puis tout de suite ça va mieux ! En quelque sorte Johnny c’est un grand docteur ! »

A en perdre ses cheveux

Mais il arrive qu’à trop écouter son cœur, on en fasse trop. C’est ce qui est arrivé à Patrick, le jour où il s’est mis en tête de copier la coiffure peroxydée de son idole : « la photo la plus marrante c’est celle où Johnny avait les cheveux blancs, c’était à l’époque de Terminus. Moi, ça me plaisait tellement que j’ai voulu faire comme lui. Je me suis fait décolorer les cheveux, je me suis rasé en brosse comme lui ».

Problème, Patrick y va avec une détermination qui l’envoie « cinq fois chez le coiffeur en quinze jours » pour l’opération de décapage. Il en perd ses cheveux. Son idole essaye de le raisonner : « faut arrêter tes conneries ! », lui lance t-il, avant de lui donner l’adresse d’un spécialiste… qui se révèle malheureusement trop onéreux pour ressusciter toute la chevelure de Patrick.

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