«Il y a des paliers qui sont symboliques. Lundi prochain, nous en vivrons un puisque le paquet de Gauloises va passer à 5 francs.» Ce sont par ces mots que Gabrielle Bricet, présentatrice du journal de France 3 Bourgogne, lançait son journal le 27 juillet 1987.
A l'époque, cette augmentation du prix du tabac était actée afin de financer le trou de la sécurité sociale.
Certains fumeurs n'y voyaient pourtant aucun inconvénient : «Je suis pas spécialement contre, c'est pas si mal. Moi-même étant fumeur, je sais que ca peut provoquer un jour ou l'autre des troubles. C'est un petit peu comme ce qui a été fait pour l'alcool, je suis pas contre. Après, est ce que ca va renflouer la sécurité sociale, je n'en sais rien mais c'est pas mal.» racontait un fumeur. Mais lorsque le journaliste lui demandait ce qu'il pensait de la cigarette dans les lieux publics, il répondait : «Chacun doit vivre. Je vais pas embêter les gens parce qu'ils ne fument pas. Je vois pas pourquoi on m'embête parce que je fume.»