En 1986, chaque jour jusqu'au 24 juin 1986, durant cinq minutes et juste avant les informations de 19 heures, l'humoriste égrainait ses réflexions, portraits, rumeurs à propos d’événements qui avaient marqué l’actualité de cette année 1986.
Dans sa chronique du 19 mars 1983, Pierre Desproges s'excuse auprès du pangolin pour l'avoir décrit de manière péjorative comme "un artichaut à l'envers prolongé d'une queue à la vue de laquelle on se prend à penser que le ridicule ne tue plus..." dans l'un de ses livres. Il fait son mea culpa. Une chronique qui résonne toujours avec l'actualité liée à la crise sanitaire puisque cet animal a été suspecté d'avoir transmis le coronavirus, responsable de la Covid-19, à l'homme, sur un marché de Wuhan en Chine.
"Je cache une grande pudeur sous des dehors grossiers"
Le 28 avril 1987 sur le plateau de C'est encore mieux l'après-midi, Christophe Dechavanne reçoit l'humoriste à l'occasion de la sortie de son livre compilant ces fameuses chroniques. Pierre Desproges revient sur certains des sujets abordés aussi divers que les jockeys, le lancer de nains, Joëlle Kaufman, les autocollants de sa fille, l'artiste Christo ou le mois de mars… il explique notamment pourquoi il concluait chaque chronique par cette phrase "Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, j'en ai rien à foutre qu'il passe ou pas l'hiver".
Pour aller plus loin
Apostrophes : Pierre Desproges à propos de Chroniques de la haine ordinaire. Bernard Pivot interviewe Pierre Desproges à propos de son recueil de chroniques Chroniques de la haine ordinaire. Il s'explique sur "sa haine des jeunes", se moque de la mode des psy, se considère comme un "athée mystique" et dit qu'il subit la démocratie. (8 mai 1987)