Yom Kippour est la fête juive la plus connue dans le monde, et c'est celle que respectent tous les Juifs, même les moins pratiquants. Elle marque le paroxysme des 10 jours de pénitence qui ont suivi la fête de Rosh Hashana. Cette fête, appelée aussi le Grand pardon, permet au pratiquant d'obtenir le pardon divin pour ses fautes et donc de s'en libérer pour bien commencer la nouvelle année.
Pour obtenir le pardon, il y a trois démarches à effectuer : la prière, le jeûne et l'aumône. La prière est l'occasion d'énumérer ses fautes et de s'en repentir. Le jeûne strict, ensuite, est pratiqué par les adultes durant toute cette journée jusqu'au coucher du soleil. Il permet de se concentrer sur la signification de ce jour. Enfin, l'aumône, ou Tsedaka, un rite fondamental qui a lieu la veille de Yom Kippour. C'est durant cette période que les Juifs font les dons aux pauvres les plus importants de l'année. En fin de journée, le son du Chofar (corne de bélier) retentit, afin d'annoncer la fin du jeûne.
Le 26 septembre 1982, le JT de 20h00 d'Antenne 2 se rendait chez les Dudkiewicz, une famille parisienne d'origine juive-oranaise, pour assister aux préparatifs de la fête. Au menu, un couscous au poulet dont la maîtresse de maison expliquait le symbolisme : «En principe pour cette fête, on doit abattre un poulet par personne et au moment de l'abattage, on prononce le nom de la personne pour laquelle il est destiné. Afin que tous les péchés de la personne soient pardonnés dans cet acte d'abattre une bête pour l'âme de la personne».
La fille de la maison, Charlotte, n'était pas pratiquante mais elle ira tout de même à la synagogue pour la fête. «En plus, je jeûne. Si étrange que cela puisse paraître. Ce n'est pas un besoin mais c'est un privilège de pouvoir communiquer, par-delà tout. Pour pouvoir communiquer avec tous ces gens qui comme moi sont Juifs», expliquait-elle.
Pour aller plus loin
La source de vie : Yom Kippour, prière "Kol Nidré" interprétée par la violoniste, Leila Rasonyi. Commentaires de Josy Eisenberg sur le sens du Kol Nidré qui appelle les juifs le soir de Kippour. (16 septembre 1990)
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