En 1977, pour la première fois, un reportage télévisé rend compte de la valeur militaire de ces hommes. Au cœur du reportage, le témoignage du capitaine de corvette Jean-François Robert, le « Pacha » du commando rappelle la formation navale de ses hommes, « des marins avant tout ». Mais ces militaires sont aussi capables d’agir sur terre comme dans les airs. Le parachute est d’ailleurs l’un de leurs outils de prédilection : « le parachutage n’est pas une fin en soi, c’est surtout pour arriver en mer avec un certain équipement de plongée en particulier qui puisse permettre de faire une mission à partir de l’eau ».
Les hommes du commando, qui suivent la formation la plus sélective et la plus difficile de toute l'armée française, mènent des opérations de grande complexité dans les domaines du contre-terrorisme, de la recherche d'informations, de la libération d'otages.
Cette formation exceptionnelle, qui comprend aujourd’hui une centaine d’hommes, est basée à Saint-Mandrier, à côté de Toulon. Depuis sa création en 1947, on ne compte plus les innombrables missions dans lesquelles le commando a été déployé, toujours dans la plus grande discrétion – et efficacité. De la crise de Suez en 1956 à l’Afghanistan et la Libye dans les années 2010, en passant par le Liban dans les années 1980, le Koweït au début des années 1990, le commando est indissociable de la défense des intérêts français à l’étranger comme sur le territoire national.
Des hommes surentraînés, pour qui la réussite d’une mission prime plus que tout, qui leur vaut d’être qualifiés dans ce reportage de véritables « James Bond ». Mais, à la différence de l’agent 007, les hommes du commando Hubert, « ne font, eux, pas de cinéma »…