Du 11 au 13 juin 2021, fiscalité, vaccination mondiale et climat sont au menu de ce rendez-vous annuel, en prémisse au G20 qui se déroulera en juillet à Venise. Depuis le début de la pandémie, c'est le premier rendez-vous physique des leaders des démocraties les plus puissantes au monde. C'est aussi la première tournée en Europe pour Joe Biden, et le premier événement international pour le Royaume-Uni post-Brexit. Mais revenons en 1975, et à cette idée qui a germé dans l’esprit de Valéry Giscard d’Estaing qui imagina à l'époque une sorte de séminaire informel, réservé aux grandes puissances économiques mondiales. Parmi les invités de marque, le président américain Gerald Ford. Une présence capitale car depuis 1973, le système des taux de change fixe entre les monnaies a été supprimé. Le dollar fluctue et cela gène le commerce international. Voilà donc à quoi sert ce G6, à définir un code de bonne conduite monétaire, à pousser les Etats-Unis à d'avantage contrôler leur monnaie.
Il ne fallait rien de moins qu'un château pour accueillir les dirigeants et présidents des nations les plus puissantes de l'époque. Ce sujet nous présente les aménagements réalisés dans le château le bien-être de ces hôtes de prestige. L'Américain Gerald Ford disposait de l'appartement le plus confortable. Les réunions de travail, elles, avaient lieu dans la grande salle des marbres. Chaque invité résidait dans une suite au style différent : "Satin et meubles en acajou pour Harold Wilson. Style directoire pour Helmut Schmidt, Empire pour Aldo Moro et Louis XVI pour le président japonais…"
Pour qu'ils restent connectés, chacun d'entre eux avaient accès à un équipement "high-tech" : "Un téléphone, une radio et un poste de télé en couleurs", le reporter ajoutant avec un peu de malice que… "Gerald Ford, connecté à la Maison blanche, pourra ainsi connaître très vite les résultats des matchs américains…".
Un sujet peu économique, il faut l'avouer. Quant aux journalistes, ils devaient se contenter de profiter de l'air frais de l'automne… à l'extérieur !
"La Renaissance aujourd'hui s'appelle relance économique et les artistes du XVIe siècle ont laissé la place aux techniciens de l'économie, des artistes à leur manière."
La salle des marbres transformée en salle de réunion du premier G6 (image extraite du reportage)