Le 27 avril 2020, le Pentagone a déclassifié trois vidéos montrant des Ovnis filmés par des avions de chasse américains lors d'une mission de la Navy. Les enquêtes officielles sur les apparitions d'ovnis sont plus courantes qu'on ne le croit. En France, il n'est pas rare que la gendarmerie ne se déplace lorsqu'un ovni est signalé, parfois, les gendarmes assistent eux-mêmes au phénomène. C'est ce que raconte l'archive en tête d'article qui suit une investigation de 1975 dans le Sud-Ouest.
Cette année-là, un agriculteur de la région de Carcassonne avait observé à trois reprises la présence d'un objet volant non identifié (Ovni) dans ses champs. Ce n'est qu'à la troisième rencontre qu'il s'était décidé à prévenir la gendarmerie. Arrivés sur les lieux, les gendarmes allaient assister également au ballet lumineux. Quelques jours plus tard, le JT de France Régions 3 Montpellier dépêchait un reporter sur place. Voilà les témoignages qu'il recueillait alors. En premier lieu, celui du paysan.
« J'ai vu un gros engin, éclairé par quatre feux, très bizarre, qui m'a permis d'identifier un gros engin. » Un « engin» qu'il revoyait quelques jours plus tard, un jeudi, « Exactement. Plus haut. A 300 mètres environ», précisait-il encore sous le choc.
Le dimanche suivant, nouvelle apparition qu'il tentait de la décrire avec ses propres mots : « En face de la ferme, j'ai vu à 300 mètres, ce que j'appelle moi des projecteurs, éclairés puissamment. C'est des projecteurs qui marchaient à ras de terre, on aurait dit que ça nageait, ça glissait ». L'homme racontait qu'il avait appelé son fils mais que lorsque qu'ils étaient revenus « il n'y avait plus rien ».
«Quand nous sommes arrivés sur les lieux, nous avons vu une boule »
Mais cette fois, l'agriculteur avait prévenu les gendarmes. Arrivés sur les lieux quelques minutes après l'appel, ils ne pouvaient que constater les faits. Les yeux dirigés vers l'endroit de l'apparition, ce gendarme racontait avec force détails ce qu'il avait effectivement observé.
« Quand nous sommes arrivés sur les lieux, nous avons vu une boule qui se situait entre les deux arbres et le pin parasol ». Il indiquait l'endroit de la main et poursuivait son récit très détaillé : « une boule d'environ un mètre de diamètre. Rouge, de couleur rouge vif, rouge feu. Elle était dentelée et il en émanait, si l'on peut dire, une lueur jaunâtre qui éclairait sur un diamètre de dix mètres environ et parfois elle disparaissait, et deux secondes après, elle apparaissait à nouveau ! Le phénomène a duré trente minutes environ. Avec trois ou quatre disparitions. Nous avons regardé le phénomène, nous étions sur la hauteur et nous le surveillions. »
Il faisait nuit et les gendarmes ne tentaient rien de plus ce soir-là. L'enquête débutait réellement au petit matin : « Le lendemain, une patrouille est allée sur le terrain et aucune trace, aucun indice. Rien n'a été relevé ! Pourtant le terrain était très mou car il avait plu l'avant-veille. » Précisait-il visiblement étonné de l'absence de preuves tangibles.
« Je n'ai jamais cru à ces soucoupes-là. Mais là, maintenant, je ne sais pas que penser ! »
Il ajoutait encore visiblement abasourdi : « C'est la première fois que ce phénomène arrive depuis que je suis à la brigade, depuis neuf ans environ. C'est la première fois qu'un phénomène semblable se manifeste. »
Le paysan, un rien espiègle déclarait ne pas avoir eu peur, enfin... presque pas :« mais quand mon fils m'a dit : "ça avance plus et ça vient vers nous ! Je m'en vais !" Alors, il a commencé à partir et moi... je l'ai suivi. »
Un autre gendarme présent le fameux soir rajoutait : « Non, je n'ai pas eu peur. »
La stupéfaction et l'incompréhension flottaient toujours dans l'air et le paysan ne pouvait qu'admettre : « moi, je n'ai jamais trop cru à ces soucoupes-là. Mais là, maintenant, je ne sais pas que penser ! De toute façon, je n'ai pas pensé que c'était des bonhommes parce qu'on s'est approché avec mon fils. » Pour lui, c'était quelque-chose d'étrange, voilà tout.
« Un commandant de gendarmerie n'émet pas des hypothèses »
Un peu plus loin, le commandant de gendarmerie en personne s'était déplacé sur les lieux. Il détaillait le dispositif déployé sur le terrain dès les premières heures du jour. Car l'enquête avait été prise très au sérieux : « avec des renforts venus de Carcassonne et de brigades alentour et nous n'avons rien trouvé, aucune trace de quelque nature que ce soit au sol. » Lui aussi semblait déconcerté par l'absence de traces tangibles : « il y a quand même un phénomène à rappeler, c'est que le sol est particulièrement détrempé. Pratiquement, il est difficile de penser que l'on ait pu se déplacer ou se poser sur le territoire sans laisser de trace. » Les enquêteurs faisait également appel à la technologie pour découvrir des preuves concrètes de l'apparition dont ils avaient été témoins : « La protection civile du département a mis à notre disposition des détecteurs de radioactivité : négatif ! Les contrôles que nous avons fait sur nos émissions radio qui correspondaient aux heures de veille de nos réseaux n'ont rien donné de patent. L'EDF n'a rien signalé. Aucun phénomène périphérique à notre connaissance. »
Mais les gendarmes ne comptaient pas enterrer le dossier. L'enquête se poursuivrait néanmoins : « nous essayons de provoquer l'afflux des témoignages parce que c'est peut-être phénomène Ovni ? Je n'en sais rien. Peut-être un canular ? Donc il faut être très circonspect et nous le sommes. C'est pour cela que nous mettons le maximum d'atouts de notre côté et que nous faisons appel à tous les témoins (…) dans cette région du département, les gens sont assez discrets. Notre témoin principal ne nous a alerté qu'à la troisième apparition, ce qui est quand même assez curieux. Nous ne savons que dire (…) un commandant de gendarmerie n'émet pas des hypothèses. Un commandant de gendarmerie mène une enquête avec des éléments et des critères. En tant que citoyen, évidemment j'ai des hypothèses comme tout le monde. Comme vous. » concluait l'officier avec un sourire entendu.
Pour aller plus loin :
Des gendarmes et des ovnis...
Les visiteurs du mercredi enquêtent sur les soucoupes volantes. Dossier consacré aux soucoupes volantes (ovni). Ce qu'il faut faire so on voit un ovni. Dans les locaux de la direction de la gendarmerie nationale à Paris, Jean-Claude Bourret, interviewe le capitaine Cochereau,chargé de la centralisation des renseignements et témoignages sur les ovnis. Le capitaine présente la position officielle des autorités vis-à-vis du phénomène ovni depuis les années 50. Depuis environ 18 mois, la gendarmerie recueille systématiquement les informations sur les ovnis. Il sort quelques dossiers de 1975 : le témoignage d'un garçon de douze ans (dessin) et un autre d'un gendarme qui a fait deux photos étonnantes. Puis il explique ce qu'il faut faire, ou pas, en cas d'observation :repérer l'endroit de l'atterrissage, ne pas piétiner les lieux, chercher d'autres témoins, alerter la gendarmerie. Enfin, il donne sa position personnelle vis-à-vis des ovnis : sceptique par nature mais intrigué au niveau personnel, tout en espérant qu'on pourra expliquer ces phénomènes étranges un jour.
Tout le reportage. Avec la participation de François Biraud, chercheur au CNRS, astronome à l'observatoire de Meudon.
JT de 13h de TF1 : Les apparitions d'ovnis, des gendarmes témoignent. (18 janvier 1974)
Magazine de France 3 région Montpellier : Un ancien gendarme raconte avoir vu un ovni et des formes vivantes en 1956. Un ancien gendarme (Henri Barboule) raconte son observation d'un ovni au cours d'une patrouille de nuit et des formes vivantes en 1956, à Barre-les-Cévennes. Une observation d'environ deux minutes. Cette nuit-là, avec son collègue, ils rentraient de tournée venant de Cassagnac, et remontant le petit col en direction des Barre, leur vélo à la main. En parvenant à la hauteur d'une grange, ils entendirent soudain un grand bruit qu’ils assimilèrent à celui d’un moteur de camion, montant la côte qu’ils venaient de parcourir. Brusquement, en face d’eux, à quelques mètres du sol, passant à une cinquantaine de mètres, un énorme engin apparut. Une sorte de masse noire d'une dizaine de mètres de diamètre et 1,20 m de haut. C’est du moins la première impression, car il leur apparut aussitôt, à la base de l’engin, à 0,60 m environ du sol, des sortes de tuyères (au nombre de quatre) desquelles sortaient comme des flammes courtes et rougeâtres. Une coupole d'environ 6m de diamètre et 80 cm environ de hauteur s'est allumée. Il y avait 3 ou 4 personnages d'environ 1m à 1m20 de hauteur "dont on ne distinguait pas la tête qui naviguaient devant cette coupole." Un vent chaud et fort leur souffla au visage, les plaquant sur le mur de la grange. "et il nous semble qu'il est parti à la verticale." (1975)