À Monaco, ce 16 juillet 1955, on retrouve le héros de la veille, Charly Gaul, blessé au bras. L'équipe de l'Ouest avec Jean Robic se détend, lui est blessé à la jambe après une mauvaise chute, mais son staff est d'accord : «Biquet doit continuer !».
Dans l'équipe des Italiens Pasquale Fornara «qui rime avec sparadra» est en famille et ses coéquipiers dont Alfredo Binda, Bruno Monti, Giancarlo Astrua et son «début de calvitie qui constitue une pièce d'identité pour les suiveurs» savourent un repos bien mérité. Beaucoup de coureurs portent les stigmates de la course et sont blessés. Quant à l'équipe des Espagnols, studieux, ils regardent à la télévision les étapes précédentes et se découvrent en images.
Parmi les Belges, on retrouve Stan Ockers «pas au mieux de sa forme» et Rick Van Steenbergen, Alfred de Bruyne et Jan Adrianssen. Tandis qu'Antonin Rolland, «garçon effacé et discret», reçoit la visite de sa femme et de son fils, André Darrigade, lui, lit les nombreux télégrammes qui lui sont adressés. Depuis son lit.