L'ACTU.
Des contrôleurs sont en grève à l'occasion du week-end de Noël, afin de réclamer davantage de moyens pour exercer leur métier. Des dizaines de trains sont supprimés et on parle de 200.000 voyageurs qui ne devraient pas pouvoir se déplacer.
L'ARCHIVE.
Nous sommes le 23 décembre 1986 à la gare de Lyon à Paris, et dans le cadre d'un conflit sur les salaires, les cheminots étaient en grève. Le mouvement durera près d'un mois entre fin décembre 1986 et fin janvier 1987. Les fêtes de fin d'années furent perturbées et les usagers partagés entre colère et compréhension.
Ainsi pouvait-on entendre dans les témoignages disponibles en tête de cet article des réactions contrastées : «c'est vraiment stupide» ; «si je ne peux pas partir, j'ai l'intention de tordre le cou de la SNCF». Ou : «ils défendent leur bifteck» ; «ils font ça pour une bonne cause».
Des réactions différentes de celles que l'on entend à l'occasion du mouvement de 2022, où c'est davantage l'incompréhension et la colère qui dominent.