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Patinage artistique : les débuts prometteurs de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron

Patinage artistique : les débuts prometteurs de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron

Le 3 décembre 2024, les Français ont annoncé arrêter leur carrière sportive. Le couple patinait ensemble depuis l'enfance. En 2006, à 11 et 12 ans, ils devenaient champions de France.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 14.02.2022 - Mis à jour le 03.12.2024
Portrait danseurs sur glace - 2012 - 03:03 - vidéo
 

Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron mettent un terme à leur carrière ensemble, ont-ils annoncé le 3 décembre 2024. Ils patinaient ensemble depuis l’âge de 9 ans. Ensembe, ils ont remporté cinq titres européens (entre 2015 et 2019), cinq titres mondiaux (2015, 2016, 2018, 2019 et 2022), et un titre olympique (2022).

L’archive que nous vous proposons en tête d’article est leur première apparition télévisée, à 11 et 12 ans, en 2006. Au terme de cette prestation, le duo était devenu champion de France junior de danse sur glace à Bordeaux. Leur prestation et leur montée sur le podium avaient été filmés par la télévision régionale.

Deux ans plus tard, à l'occasion du championnat du monde, le journal télévisé de FR3 Clermont-Ferrand consacrait un reportage aux espoirs de la discipline, dont Gabriella Papadakis (13 ans) et Guillaume Cizeron (14 ans), champions de France des 14-17 ans.

Le reportage ci-dessous décrit leur journée chargée, cumulant entraînement et scolarité. À 6 heures du matin, à la patinoire, les graines de champions s'entraînaient déjà sous le regard de leur entraîneuse, la maman de Gabriella, Catherine Soubiran-Papadakis. Lors de la pause de midi, Gabriella expliquait que la danse en couple était un avantage, « on n'est pas seul à affronter la compétition ». Plus tard, la caméra les suivait sur la glace, capturant leurs gestes précis et fluides, autant d'indices d'une grande complicité. Guillaume, interrogé, avait déjà des envies de « haut niveau » et « d'international ». Son père, Marc Sizeron, le président Auvergne-Clermont Sport de glace-Danse, évoquait la difficulté de ce sport nécessitant de trouver l'équilibre entre « ego » et la « fibre émotionnelle », des qualités qu'ils semblaient posséder.

En 2014, les deux jeunes patineurs, désormais vice-champions de monde junior, s'entraînaient à Lyon, à la patinoire Charlemagne, pour les Jeux en Corée. Avec humour, ils avaient accepté de commenter des images de quelques-unes de leurs premières compétitions. Dans le reportage ci-dessous, leur entraîneuse Muriel Boucher-Zazoui décrivait leurs atouts : « de la vitesse », « une souplesse dans leurs genoux », ajoutant que les deux avaient la même « souplesse de corps ».

« On a beaucoup appris à se connaître, vu qu'on a commencé très petits » (Guillaume), « On a construit notre fonctionnement ensemble au fur et à mesure des compétitions, c'est pourquoi on se ressemble ». (Gabriella)

Les prodiges de la glace

La dernière archive que nous vous proposons date de 2015. Sur du Mozart, les danseurs de 19 et 20 ans étaient devenus champions d'Europe. Leur précocité et leur complicité étonnaient toujours les commentateurs. Le reportage de « Stade 2 » ci-dessous revient sur leur ascension et dévoile les coulisses de leur préparation au Canada, où les patineurs s'entraînaient alors. Un entraînement drastique. Trois entraîneurs étaient à leur service. Une coach de théâtre leur prodiguait également des cours d'interprétation. En plus du patinage, des cours de danse classique, de préparation physique complètaient la préparation. Après 10 heures de travail intensif, à 21 heures, il était l'heure du retour à la maison.

Le reportage s’achevait à Stockholm au moment de leur consécration. « Le travail a payé. Tout est parfait : la technique, l'interprétation, il y a des soirs comme ça où on danse dans les étoiles. », concluait la journaliste.

Avec leur médaille d'or et leur médaille d'argent en 2018, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont intégré le cercle restreint des doubles médaillés olympiques de la glace. Ils rejoignaient le duo Anissina-Peizerat (3e 1998, 1er 2002), et deux hommes, Patrick Péra (3e en 1968 et 1972) et Philippe Candeloro (3e en 1994 et 1998).

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