Roger Planchon : un fils de Brecht

Roger PLANCHON répondant aux questions de Dominique DARZACQ se retourne sur près de 52ans de théâtre, et de vie de troupe. Porte-parole de la décentralisation, il a mené le même combat pour le cinéma. Aussi évoque-t-il la création du comité du cinéma en Rhône Alpes et le studio 24. Dans le cadre de son actualité il parle de sa dernière création la pièce de Bergman "S'agite et se pavane". Puis, PLANCHON raconte ses racines paysannes, le bistrot du père, les grands-parents ardéchois, l'école, l'influence d'Orson Wells, la médaille de guerre à 13ans, sa culture d'autodidacte, ses premières pièces et l'influence d'Artaud et d'Adamov. Bien sûr, il explique les raisons pour lesquelles il a choisi de défendre la culture et la création en province, il y a 50 ans. PLANCHON se souvient de sa rencontre avec les premiers piliers de sa troupe : Alain MOTTET, Claude LOCHY, Robert GILBERT qui plus tard seront rejoints par Jean BOUISE et Isabelle SADOYAN. Le metteur en scène parle avec humour et affection de ceux qu'ils considèrent comme ses maîtres : JOUVET et DULLIN. PLANCHON narre la naissance du théâtre de la Comédie où la troupe a fait ses premières armes avant de s'installer à Villeurbanne et d'en faire le centre culturel que l'on connait. De nombreuses photos émaillent son récit. En deuxième partie de l'entretien, PLANCHON parle d'ADAMOV, de ses ennuis avec la censure à l'occasion de la mise en scène de "Paolo Paoli", de la pièce de Michel VINAVER "les Coréens". Puis il se souvient de ses "parleries", dans les lycées ou au sein des comité d'entreprise en compagnie de Jean BOUISE. Revenant à son parcours théatral, PLANCHON évoque sa découverte de Brecht