Jules Ferry le constructeur laïc
Portrait de Jules FERRY, à l'initiative de l'école primaire gratuite, laique et obligatoire.Un commentaire et des reconstitutions ainsi que des archives photos ou autres documents en alternance avec les interviews du Docteur GRANDGEORGE, de M.GRANIER et de M.BARRAL.Dans une école primaire des Vosges, les enfants récitent des poèmes. Arthur CONTE introduit le récit face aux élèves en parlant de l'oeuvre de Jules FERRY, originaire des Vosges: l'école primaire gratuite, laique et obligatoire, puis il interviewe l'instituteur de la classe. L'instituteur dit qu'il fait ce métier par amour pour les enfants. Les enfants répondent à la question de ce que font leurs pères comme métier: ils viennent de différents milieux. Arthur CONTE termine en tirant le portrait de Jules FERRY. Il évoque GAMBETTA, Jules FABRE, Jules SIMON, Jules GREVY comme étant avec Jules FERRY, bâtisseurs de la IIIème république. Il est président du conseil et prend de grandes décisions. Il le nomme "Pape de la laicité".Le portrait de Jules FERRY est dessiné, descendant d'une dynastie de fondeurs de cloches. Il est grand bourgeois et très bon élève. A Paris, il passe une licence de droit puis son doctorat. Il s'inscrit au barreau, fait du journalisme et de la politique. Au siège de 1970, il est hai par certains: on l'appelle "l'affameur". L'état n'avait pas rationné mais changé la qualité du pain: le "Pain Ferry". Dans une lettre, il dit qu'il ne se le pardonnera jamais.Une interview de M.BARRAL, professeur d'histoire à l'université Nancy II, commente les lois sur l'instruction de 1879.Interview du Docteur GRANDGEORGE explique pourquoi Jules FERRY a rejoint la Franc maçonnerie comme certains autres hommes politiques.M. GRANIER dit dans une interview qu'en lisant le texte de Jules FERRY, on voit que le caractère marqué de sa laicité est la tolérance.Jules FERRY se fiance à une femme qui pense comme lui qu'il dit être philosophe et républicaine: Eugénie RISLER.1877: Le conseiller général du THILLOT part de nouveau en campagne électorale. Il dit cette fois-ci évangéliser les paysans au lieu des prolétaires parisiens. Il veut ramener le sens commun.Le 14 octobre 1877, Jules FERRY est élu député de la gauche républicaine puis en 1879, ministre de l'instruction publique. La famille FERRY acquiert un domaine en Alsace.Jules Ferry dépose 2 projets de loi: L'un pour la réforme du conseil de l'instruction publique sur l'élimination des membres du haut clergé qui détenait l'influence réelle. L'autre fait la distinction entre la faculté de l'état et les écoles dites libres. En bref, les projets garantissent un enseignement laic, gratuit et obligatoire.La laicité suscite beaucoup de désaccords.M.BARRAL évoque Ferdinand BUISSON, responsable de l'enseignement primaire. Il parle de la formation des maitres améliorée. Il dit que Jules FERRY est un organisateur méthodique.Arthur CONTE dit que son grand père lui a souvent raconté le récit de son arrière-grand-père qui a assisté à l'accueille de Perpignan fait à Jules FERRY quand il était venu inaugurer la statue de François ARAGO: des dizaines de milliers de personnes étaient là pour l'écouter, la ville était en fête. C'est un souvenir de légende. Arthur CONTE dit avoir appris à ce moment-là le respect universel de la personne humaine.Les 2 lois sont votées et l'homme est alors autant aimé que détesté.1793, le président du sénat décède quelques temps après un attentat.
Producteur / co-producteur |
France 3 Nancy |
Générique | Réalisateur : Bernard Toublanc Michel Producteur : Arthur Conte Présentateur : Arthur Conte Participant : Jean Luc Dejean Interprètes : Yvon Prévost, Gilbert Liegois |
Descripteur(s) | enseignement, Fabre, Jules, Gambetta, Léon, Grevy, laïcité |