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Le 2 avril 1998 , Maurice Papon est condamné à une peine de dix ans de réclusion criminelle, d'interdiction des droits civiques, civils et de famille pour complicité de crimes contre l'humanité par la cour d'assises. Son procès, médiatique et historique, avait débuté en 1997, après 17 ans de bataille judiciaire.

Samedi 16 octobre, dans un communiqué publié après la cérémonie à la mémoire des Algériens assassinés par la police française, le 17 octobre 1961, Emmanuel Macron a dénoncé «les crimes commis cette nuit-là sous l'autorité de Maurice Papon [comme] inexcusables pour la République». Maurice Papon, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'Humanité, est mort en 2007, emportant dans la tombe la Légion d'honneur qui lui avait pourtant été retirée.

Ce jour-là, des dizaines de milliers d'Algériens venus manifester pacifiquement à Paris vont subir une violente répression.

C'était le 17 octobre 1961 à Paris. La police réprimait violemment une manifestation d’Algériens. Il n’existe aucun bilan officiel du nombre de victimes. Un massacre longtemps occulté par les médias. Pourquoi ? Nous avons posé la question à Gilles Manceron, historien.

Soixante ans après la fin de la guerre d'Algérie, le Parlement a adopté mardi 15 février, par un ultime vote très large du Sénat, un projet de loi pour demander «pardon» aux harkis.

La Prison de la Santé rouvre ce lundi après 4 ans de rénovations. Chargée d'histoire et d'anecdotes, c'est à ce jour la seule prison située au sein de la ville de Paris.

3 octobre 1940, Vichy adopte un statut des Juifs, illustration de l’antisémitisme d’Etat du nouveau régime. En 2010, le brouillon annoté de la main de Philippe Pétain resurgit. Il prouve que le maréchal avait intentionnellement durci les termes du texte de loi.