Incendie du Paris - Vienne : Louis Gallois félicite les cheminots quiont stoppé

[Source : documentation France 3] L'incendie dans le train de nuit Paris-Vienne (Autriche) a fait douze morts et neuf blessés cette nuit à Nancy et serait dû, selon les premières constatations, à une défaillance du circuit de chauffage. Le feu a pris vers 02h15 (01h15 GMT) dans un wagon-lit de la Deutsche Bahn (les chemins de fer allemands) situé en tête du train. Les victimes ont pour la plupart été asphyxiées par la fumée, qui a également atteint le second wagon, une voiture de la SNCF. Parmi les douze morts figurent cinq Américains et quatre Allemands, ont confirmé l'ambassade des Etats-Unis et la compagnie allemande des chemins de fer. Les secours ont recensé six hommes, cinq femmes et un enfant parmi les personnes décédées. Les blessés sont quatre Allemands, trois Britanniques, un Américain et un Français. Leurs vies ne sont pas en danger. Le responsable de la Deutsche Bahn a précisé que le wagon incendié datait de 1964 mais avait été rénové en novembre 2001 Selon la SNCF, des agents SNCF de l'équipement qui intervenaient en gare de Nancy ont aperçu des fumées au passage du train et ont déclenché l'alerte. Ils ont pris l'initiative de couper l'alimentation électrique pour stopper le convoi. Celui-ci s'est arrêté un kilomètre après avoir dépassé la gare de Nancy, en direction de Strasbourg. Les pompiers sont arrivés six minutes après et ont constaté que la première voiture, une voiture-lit allemande de la Deutsche Bahn, était en feu, a précisé la SNCF dans un communiqué. Le président de la SNCF, Louis Gallois, et le ministre des Transport, Gilles de Robien, se sont rendus sur les lieux du drame ce matin, accueilli par le maire de Nancy André Rossinot. LOUIS GALLOIS : " les cheminots dans les postes d'aguillages ont la responsabilité de regarder tous les trains qui passent pour détecter toutes les anomalies. Cela peut être une fumée, un bâche arrachée et ils ont eu le très bon réflexe : ils ont immédiatement interrompu le courant pour arrêter le train sans même prendre le temps de prévenir le conducteur. donc les réflexes des cheminots ont été dans cette affaire tout à fait conformes à leur responsabilité et à leur devoir"